On chuchote de taverne en taverne que leur chef aurait la force d’un géant des grands glaciers. Celle que l’on nomme la Druidesse est aussi belle que dangereuse et sa beauté n’a d’égal que celle des nymphes du Cormanthyr. Leur grande magicienne a parfois la fantaisie des petits peuples ; mais les apparences cachent une jeteuse de sorts à la puissance redoutable et au regard acéré. Un guerrier Nordique, une enchanteresse d’Aglaron, leurs deux fidèles lieutenants et moi-même viennent compléter à merveille ce groupe.
Neutre dans leurs accomplissements, ils ne dédaignent pas rapporter l’un ou l’autre souvenir de leurs expéditions. Peu connus des mortels, bras vengeurs de quelques dieux, ils ne se soucient que très peu des affaires politiques des Royaumes. Leur château, niché aux fins fonds des plaines du Shar, est le symbole même de ce désintéressement. Ils n’en restent pas moins les premiers à défendre une cause qui leur semble juste, dusse-t-elle mettre leur vie en péril.